verse, à l’est, et la Pointe aux Trembles, à l’ouest. Plus loin est la Pointe aux Pins, qui s’avance considérablement dans le Lac et forme la grande baie Ouiatchouane dans laquelle se jette la rivière de ce nom.
Saint-Louis manque de routes et les communications avec les nouveaux lots y sont très-difficiles : voici les statistiques que nous avons pu nous procurer pour l’année 1878 :
— | 1878 |
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Population de la paroisse | 1,200 |
Minots de blé récoltés | 8,600 |
Do d’avoine do | 2,000 |
Do d’orge do | 3,250 |
Do de patates do | 10,400 |
Tonneaux de foin | 2,500 |
Livres de beurre | 8,600 |
Têtes de bétail | 4,200 |
Arpents de terre en culture | 20,000 |
Arpents de bonne terre non défrichés | 35,000 |
Nouveaux colons en 1879 | 130 |
Après Saint-Louis de Métabetchouane vient la grande paroisse de Notre-Dame du Lac, communément appelée la Pointe-Bleue, et souvent aussi Roberval, du nom du township qu’elle renferme. En 1871, Roberval comprenait Notre-Dame, Saint-Louis, Saint-Prime, Saint-Félicien et même une partie de Saint-Jérôme : aussi, sa population était-elle alors de neuf cents âmes de plus que l’année dernière, comme on