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saguenayen, voici quelle en était la teneur : « Nous avons borné l’étendue du Domaine du roi appelé la « Traite de Tadoussac, » savoir par la côte nord du fleuve Saint-Laurent, depuis le bas de la seigneurie des Éboulements, qui est vis-à-vis la pointe du nord-est de l’Île-aux-Coudres, jusqu’à la Pointe ou Cap des Cormorans, faisant environ quatre-vingt-quinze lieues de front avec l’Isle-aux-Œufs et autres isles, islets et battures y adjacentes ; du côté de l’ouest, par une ligne supposée tirée est et ouest, à commencer depuis le bas de la seigneurie des Éboulements jusqu’à la hauteur des terres où est le portage du lac Patitachekao, par la latitude de quarante-sept degrés, quinze minutes, auquel portage le dit sieur Normandin a plaqué quatre fleurs-de-lys sur quatre sapins épinettes, duquel lac Patitachekao la rivière de Métabetchouan prend sa source et se décharge dans le lac Saint-Jean, d’où elle tombe dans le Saguenay ; plus à l’ouest, par les lacs Spamoskoutin, Sagaigan et Kaouackounabiskat, à la hauteur des terres par la latitude de quarante-sept degrés, vingt-sept minutes, où le dit sieur Normandin a aussi plaqué quatre fleurs-de-lys sur quatre sapins épinettes ; le dit lac Kaouackounabiskat formant d’autres lacs et la rivière Ouiatchouanon qui se décharge par le dit lac Saint-Jean dans le Saguenay, lesquels deux lacs feront la borne des pays de chasse des profondeurs de Batiscan ; et courant encore à l’ouest, du côté des Trois-Rivières,