le chenal du havre de Chicoutimi, ont été placés pour la première fois en 1873 et pourraient tous être aperçus à d’égales distances, n’étaient les détours du chenal qui contrarient et font varier la portée des feux.
La hauteur moyenne de ces phares dépasse 40 pieds. Les marées du printemps arrivent à la base de quelques-unes des tours, et même plus haut, et de là vient la différence dans leur élévation au dessus du niveau des hautes eaux.
L’ensemble des salaires des gardiens de ces différents phares s’élève à deux cents dollars.
La maison Price charge en moyenne de trente à trente-cinq bâtiments par année à Chicoutimi, et, dans d’autres ports de la province, une cinquantaine, ce qui fait de 80 à 85 bâtiments en tout. Les bois qu’elle exporte sont dirigés pour la plus grande partie vers la Grande-Bretagne ; elle en envoie aussi à La Plata, au Pérou, au Chili, en Espagne, au Portugal, en France, en Australie.
Il y a dix-huit ans, en 1862, les eaux du Saguenay transportaient 43,289 billots de pin blanc, 7,000 billots d’épinette et 715 pièces de bois de construction pour les navires, outre une immense quantité de madriers, de planches et de bardeaux, qui était expédiée en goëlette. Dès 1850, on estimait la valeur du bois directement exporté en Europe à $180,000, sans compter le commerce que la maison Price faisait