d’un état, que nous publions ci-dessous, des baptêmes, mariages et sépultures qui y ont eu lieu depuis dix ans.
Au 1er janvier, 1879, la parole du Grand-Brûlé contenait douze cent soixante-une âmes (1261), sur lesquelles 820 communiants, en tout 174 familles, toutes canadiennes-françaises et toutes, moins trente, ayant pour chef un cultivateur. Tous les ans, quelques-unes de ces familles laissent la paroisse, mais c’est pour aller se fixer plus près du lac Saint-Jean.
La paroisse du Grand-Brûlé est essentiellement agricole ; elle ne saurait augmenter en étendue, vu qu’elle est bornée au sud par des montagnes, au sud-est par la Grande-Baie et Saint-Alphonse, au nord par Chicoutimi et au nord-est par Saint-Dominique.
L’église, la plus belle du Saguenay après celle de Chicoutimi, a cent pieds de longueur sur cinquante de largeur : elle a été commencée, de même que la sacristie (en pierre) par M. Joseph Hudon et terminée par M. Jules Mailley. C’est aussi M. Hudon qui a fait construire l’élégant presbytère qui sert de demeure au curé du Grand-Brûlé
Voici l’état des baptêmes, mariages et sépultures depuis 1870 :
1870 | Baptêmes | 67 | Sépultures | 19 | Mariages | 14 |
1871 | " | 68 | " | 24 | " | 13 |
1872 | " | 64 | " | 14 | " | 8 |