peu de sable, qui est lui même très productif, attendu qu’il est ce qu’on appelle du sable glaiseux.
« Dans ces cantons on ne rencontre que très rarement des roches ou du gravier, le sous-sol étant ordinairement de glaise pure, qui prend une teinte quelquefois jaune, ou rouge, ou grise, mais qui ne cesse pas d’être très avantageuse, en autant que l’on rencontre cette couche invariablement à sept, dix ou quinze pouces au plus de profondeur.
« Pour me résumer, d’après les notions générales que j’ai de cette partie de la province de Québec, je suis prêt à dire qu’à partir du lac Témiscouata jusqu’au bassin de Gaspé, en ligne droite, les terres sont exceptionnellement bonnes, et, en particulier, celles qui sont arpentées et divisées en cantons. »
Les cantons entre lesquels le territoire de la Matapédia a été divisé, et qui ont chacun une contenance de soixante milles en moyenne, sont au nombre de onze et portent respectivement les noms d’Awantjish, de Nemtaye, Humqui, Matalik, Milnikek, Matapédia et Patapédia sur la ligne droite, et de Lepage, Causapscal, Assemetquagan et Ristigouche, sur la rive gauche.
M. Benson Williams, arpenteur provincial chargé de faire une exploration officielle des cantons de Humqui, de Lepage et de Causapscal, vient d’adresser au commissaire des Terres Publiques des rapports très circonstanciés de sa triple exploration. Après avoir dépeint l’aspect général du pays de la Matapédia qui présente une succession uniforme, et pour ainsi dire régulière, d’ondulations,