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du niveau. Dans tout ce canton, il n’y a ni montagne, ni côte, ni rocher, ni rien de nuisible. Toute cette péninsule, qui paraît avoir autrefois été submergée par les eaux du lac Saint-Jean, est de sable d’alluvion, couvert çà et là, à la surface, par une petite couche de sable gris ou blanc, épaisse d’un à deux pouces.

Les rives du lac, et principalement de la Pointe Mistassini, sont basses. Une partie considérable de ce canton, telle que montrée sur le plan, est submergée par les hautes eaux du lac Saint-Jean ; mais cela n’arrive pas tous les ans.

Dans la limite du terrain ainsi subdivisé se trouve une prairie naturelle couverte, tous les ans, d’une quantité de foin sauvage, laquelle est montrée sur le plan dans sa plus grande étendue. Cette prairie peut être utilisée pour l’élevage des bestiaux.

Il y a des aulnaies sur les bords du lac Saint-Jean. MM. Price & Cie ont pris là une grande quantité de billots de pins, cyprès et épinette.

(Arthur du Tremblay, 6 juin 1883.)


Canton Roberval


Tous les lots en sont très propres à la culture et les colons ne tarderont pas à s’en emparer, à cause des avantages que la qualité du sol et la proximité du lac Saint-Jean donnent à cet endroit sur les nouveaux cantons au nord-ouest du lac Saint-Jean. Le terrain est généralement plan et l’on n’y rencontre que de légères ondulations, toutes favorables à l’égouttement du sol. Celui-ci se compose de terre jaune et grise d’alluvion, que couvre une couche d’humus, ou terre noire, variant de quatre à huit pouces. À part quelques endroits rocheux, où le terrain change de niveau, il y a très peu de perte sur ces lots.

(P. J. C. Dumais, 4 février 1880.)


Canton Ross


En général, tous ces terrains sont propres à la culture, le sol étant en plusieurs endroits de terre forte et noire.

Les forêts qui le couvrent renferment en plusieurs places du bois de commerce, tels que l’épinette blanche à billots, l’épinette rouge et le bouleau. Il se trouve aussi, dans les rivières Ouiatchouaniche et Iroquois, plusieurs emplacements de moulin, dont je n’ai pu donner l’endroit précis sur mon plan.

(Jean Maltais, 24 décembre 1884.)