vriers, tandis que ceux qui avaient pris charge de la terre de leurs parents sont maintenant sur de bonnes fermes bien pourvues de bestiaux.
D’où la leçon est facile à tirer.
La colonisation se développant sans cesse fait maintenant le tour du lac tout entier. Depuis quelques années déjà elle s’est avancée rapidement vers l’ouest, par les cantons Normandin et Albanel ; la voilà aujourd’hui qui s’étend vers le nord, et les vallées de la Mistassini et de la Péribonca vont bientôt déployer pour l’homme toute leur fécondité.
I
En 1879, on fondait le canton Normandin, entre les
rivières Chamouchouane et Ticouabée, en arrière du
canton Parent, à douze milles dans l’intérieur. Pendant
des années les colons n’eurent même pas de chemins
pour communiquer entre eux. Les premiers
temps furent extrêmement pénibles ; mais, depuis une
dizaine d’années, la colonie a pris un remarquable essor.
On y compte actuellement plus de trois cent cinquante
familles.