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d’avoine, 250 tonnes de foin et 2,000 minots de pommes de terre. Ces produits sont vendus par les colons au personnel employé par les marchands de bois dans les chantiers avoisinants : ils rapportent, le foin $35 la tonne, l’avoine 80 centins le minot, les pommes de terre $1.50 le sac, les fèves $3.00 le minot, etc., etc.

Disons enfin, pour terminer, que les cantons Guigues et Duhamel viennent d’être érigés en municipalités, événement que justifient l’importance qu’ils ont si rapidement acquise et le nombre toujours croissant de leurs habitants.



Voilà où en était la situation, telle que résumée par le dernier rapport du Père Gendreau, en date du 7 février de l’année présente.

Nous avons conduit le lecteur pas à pas dans l’historique de l’établissement du Témiscamingue, depuis son origine, qui remonte à trois ans à peine, jusqu’à nos jours, au printemps même de 1888. Nous n’avons pas craint d’entrer dans bon nombre de détails qui ont paru peut-être à la lecture quelque peu minutieux, mais on aimera à les retrouver plus tard, en jetant un regard rétrospectif sur les commencements humbles et les premiers essais, si laborieux, si longtemps incertains, de ce qui sera devenu une colonie prospère,