en Gascogne. Les dents qu’on a découvertes à Aix paroissent, par la description qu’on en donne, être semblables à celles qui ont été trouvées à Dax, et dont une mâchoire inférieure étoit encore garnie : on ne peut douter que cette mâchoire ne soit celle d’un gros poisson… Je pense donc que les os de la carrière d’Aix sont semblables à ceux qui ont été découverts à Dax…, et que ces ossements, quels qu’ils soient, doivent être rapportés à des squelettes de poissons plutôt qu’à des squelettes humains…
» Une des têtes en question avoit environ sept pouces et demi de longueur sur trois de largeur et quelques lignes de plus ; sa forme est celle d’un globe allongé, aplati à sa base, plus gros à l’extrémité postérieure qu’à l’extrémité antérieure, divisé suivant sa largeur, et de haut en bas, par sept ou huit bandes larges depuis sept jusqu’à douze lignes : chaque bande est elle-même divisée en deux parties égales par un léger sillon ; elles s’étendent depuis la base jusqu’au sommet : dans cet endroit, celles d’un côté sont séparées de celles du côté opposé par un autre sillon plus profond, et qui s’élargit insensiblement depuis la partie antérieure jusqu’à la partie postérieure.
» À cette description, on ne peut reconnoître le noyau d’une tête humaine : les os de la tête de l’homme ne sont pas divisés en bandes comme l’est le corps dont il s’agit ; une tête humaine est composée de quatre os principaux, dont on ne retrouve pas la forme dans le noyau dont on a donné la description : elle n’a pas intérieurement une crête qui s’étende longitudinalement depuis sa partie antérieure jusqu’à sa partie postérieure, qui la divise en deux parties éga-