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ÉLOGE

DE BUFFON,

PAR VICQ D’AZYR.




M. Vicq d’Azyr ayant été élu par Messieurs de l’Académie Françoise, à la place de M. le comte de Buffon, y vint prendre séance le jeudi 11 décembre 1788, et prononça le discours qui suit.


Messieurs,

Dans le nombre de ceux auxquels vous accordez vos suffrages, il en est qui, déjà célèbres par d’immortels écrits, viennent associer leur gloire avec la vôtre ; mais il en est aussi qui, à la faveur de l’heureux accord qui doit régner entre les sciences et les arts, viennent vous demander, au nom des sociétés savantes, dont ils ont l’honneur d’être membres, à se perfectionner près de vous dans le grand art de penser et d’écrire, le premier des beaux-arts, et celui dont vous êtes les arbitres et les modèles.

C’est ainsi, messieurs, c’est sous les auspices des corps savants auxquels j’ai l’honneur d’appartenir, que je me présente aujourd’hui parmi vous. L’un de