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THÉORIE DE LA TERRE.

varient par la hauteur ; ils n’ont guère d’abord qu’un pied. Il s’en trouve dans des cantons trois ou quatre au dessus l’un de l’autre : ils en précèdent un qui peut être d’environ dix pieds, et dont les surfaces et l’intérieur sont parsemés de noyaux ou d’empreintes de coquilles ; il est suivi d’un autre qui peut avoir quatre pieds ; il porte sur un de sept à huit, ou plutôt sur deux de trois ou quatre. Après ces bancs, il y en a plusieurs autres qui sont petits, et qui peuvent former en tout un massif de trois toises au moins ; ce massif est suivi des glaises, avant lesquelles cependant on perce un lit de sable.

» Ce sable est rougeâtre et terreux : il a d’épaisseur deux, deux et demi, et trois pieds ; il est noyé d’eau ; il a après lui un banc de fausse glaise bleuâtre, c’est-à-dire d’une terre très glaiseuse mêlée de sable : l’épaisseur de ce banc peut avoir deux pieds ; celui qui le suit est au moins de cinq, et d’une glaise noire, lisse, dont les cassures sont brillantes presque comme du jayet ; et enfin cette glaise noire est suivie de la glaise bleue, qui forme un banc de cinq à six pieds d’épaisseur. Dans ces différentes glaises, on trouve des pyrites blanchâtres d’un jaune pâle et de différentes figures… L’eau qui se trouve au dessous de toutes ces glaises, empêche de pénétrer plus avant…

» Le terrain des carrières du canton de Moxouris, au haut du faubourg Saint-Marceau, est disposé de la manière suivante. »


pieds. pouces.
1o
La terre labourable, d’un pied d’épaisseur. 
1 0
2o
Le tuf, deux toises. 
12
13 0