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leur donne Aristote leur conviennent en effet, mais encore parce que les autres espèces que nous avons indiquées et celles que nous indiquerons encore devaient nécessairement lui être inconnues puisqu'elles sont natives et exclusivement habitantes des terres où les voyageurs grecs n'avaient point encore pénétré de son temps. Deux ou trois siècles après celui d'Aristote, on trouve dans les auteurs grecs deux nouveaux noms, callithrix et cercopithecos, tous deux relatifs aux guenons ou singes à longue queue. A mesure qu'on découvrait la terre et qu'on s'avançait vers le midi, soit en Afrique, soit en Asie, on trouvait de nouveaux animaux, d'autres espèces de guenons ; et comme la plupart de ces guenons n'avaient pas comme le kébos les couleurs variées, les Grecs imaginèrent de faire un nom générique, cercopithecos, c'est-à-dire singe à queue, pour désigner toutes les espèces de guenons ou singes à longue queue ; et ayant remarqué parmi ces espèces nouvelles