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n’en donne-t-il qu’une indication fort indirecte ; les Indiens sont les premiers qui l’aient nommé babuino ; les Allemands l’ont appelé bavion ; les Français babouin ; et tous les auteurs, qui dans ces derniers siècles ont écrit en latin, l’ont désigné par le nom papio ; nous l’appellerons nous-même papion pour le distinguer des autres babouins qu’on a trouvés depuis dans les provinces méridionales de l’Afrique et des Indes. Nous connaissons trois espèces de ces animaux : 1.° le papion ou babouin proprement dit, dont nous venons de parler, qui se trouve en Libye, en Arabie, etc.., et qui vraisemblablement est le simia porcaria d’Aristote ; 2.° le mandrill, qui est un babouin encore plus grand que le papion, avec la face violette, le nez et les joues sillonnées de rides profondes et obliques, qui se trouve en Guinée et dans les parties les plus chaudes de l’Afrique ; 3.° l’ouanderou, qui n’est pas si