Page:Buffon - Œuvres complètes, éd. Lanessan, 1884, tome VI.djvu/310

Cette page n’a pas encore été corrigée

292 ŒUVRES COMPLÈTES DE BUFFON.

tout le dessus du corps bruns : cette dernière couleur se prolonge de chaque côté sur le cou en forme de pointe, et s’étend presque jusqu’à l’œil ; les pennes des ailes et de la queue et leurs couvertures sont brunes, bordées d’un brun plus clair.

III. — LA FLAVEOLE (a).

Elle a le front et la gorge jaunes, et tout le reste du plumage gris : sa taille est à peu près celle du tarin. M. Linnæus, qui a fait connaître cette espèce (*), dit qu’elle se trouve dans les pays chauds, mais il ne dit pas à quel continent elle appartient.

IV. — l’olive (b).

Ce petit bruant (**), qui se trouve à Saint-Domingue, n’est guère plus gros qu’un roitelet ; il a toute la partie supérieure, et même la queue et les pennes des ailes, d’un vert olive, la gorge d’un jaune orangé, une petite plaque de cette couleur entre le bec et l’œil, le devant du cou noirâtre, tout le dessous du corps d’un gris très clair, teinté d’olivâtre ; la partie antérieure des ailes bordée de jaune clair, le bec et les pieds bruns.

La femelle n’a ni la cravate noire du mâle, ni la gorge jaune orangée, ni la petite plaque de la même couleur entre le bec et l’œil.

Longueur totale, trois pouces trois quarts ; bec, quatre lignes et demie ; vol, six pouces ; queue, dix-huit lignes, composée de douze pennes : dépasse les ailes de sept à huit lignes.

V. — l’amazone (c).

Cet oiseau (***) se trouve à Surinam ; on le compare, pour la grosseur, à notre mésange ; il a le dessus de la tête fauve, les couvertures inférieures des ailes blanchâtres, le reste du plumage brun.

(a) Flaveola. Emberiza grisea, facie flavâ. Linnæus, Syst. nat., édit. XIII, p. 311, n° 14.

(b) Emberiza supernè viridi-olivacea, infernè griseo-alba, olivacco admixto ; (maculâ ros- trum inter et oculos et gutture flavo-aurantiis ; collo inferiore nigricante mas) ; marginibus alarum dilutè luteis ; remigibus interiùs fuscis ; rectricibus viridi-olivaceis... » Emberiza Dominicensis, le bruant de Saint-Domingue. Brisson, t. III, p. 300 : il a le premier décrit et fait représenter cette espèce. — « Emberiza olivacea, subtùs albidior ; gulâ aurantiâ ; fasciâ pectorali nigricante-olivaceo. » Linnæus, Syst. nat., édit. XIII, p. 309.

(c) « Emberiza fusca, vertice fulvo, crisso albido. Amazona. » Linnæus, Syst nat., édit. XIII, p. 311, n° 15.

(*) Emberiza flaveola Gmel.

(**) Emberiza olivacea Gmel.

(***) Emberiza Amazona Gmel.