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ou passereau vert ; il n’habite que les lieux découverts et s’approche même des habitations ; il se nourrit de fruits et pique les bananes et les goyaves, qu’il détruit en grande quantité ; il dévaste aussi les champs de riz dans le temps de la maturité ; le mâle et la femelle se suivent ordinairement, mais ils ne volent pas par troupes, seulement on les trouve quelquefois en nombre dans les rizières. Ils n’ont ni chant ni ramage, mais un cri bref et aigu.


LE PASSE-VERT À TÊTE BLEUE

Variété.

L’on trouve dans la Collection académique une description d’un tangara qui paraît avoir beaucoup de rapport avec le passe-vert. Cet oiseau[NdÉ 1] a, selon M. Linnæus, le devant du cou, la poitrine et le ventre, d’un jaune doré ; le dos jaune-verdâtre, et les ailes et la queue vertes, sans mélange de jaune ; mais ce tangara diffère du passe-vert par sa tête, qu’il a d’un bleu très vif[1].


LE TRICOLOR[2]

Quatrième espèce moyenne.

La planche enluminée, no 33, représente deux oiseaux sous les noms de tangara varié à tête verte de Cayenne, fig. 1, et de tangara varié à tête bleue de Cayenne, fig. 2, qui nous paraissent ne faire qu’une variété[NdÉ 2]

  1. Collection académique, partie étrangère, t. II, Académie de Suède, Description d’un tangara, par M. Linnæus, p. 59, pl. 3.
  2. « Tangara viridi-lutescens ; plumulis basim rostri ambientibus, dorso supremo et gutture infimo splendidè nigris ; capite viridi-beryllino ; collo superiore viridi, ad aureum colorem vergente ; collo inferiore et pectore cæruleo-beryllinis ; dorso infimo et uropygio luteo-aurantiis ; rectricibus quatuor intermediis nigro-virescentibus, quatuor utrimque extimis nigris, omnibus exteriùs dilutè viridi marginatis, binis intermediis maculâ cæruleo-violaceâ exteriùs versùs apicem notatis… Tangara Cayanensis varia chlorocephalos. » Brisson, Ornithol., supplément p. 59 ; et pl. 4, fig. 1. — « Tangara dilutè viridis, plumulis basim rostri ambientibus et dorso supremo splendidè nigris ; syncipite viridi-beryllino ; capite superiore et gutture cæruleo-violaceis ; genis et collo superiore rubro-aurantiis ; tæniâ transversâ in alis aurantiâ ; rectricibus quatuor intermediis obscurè viridibus, quatuor utrimque extimis nigris, omnibus exteriùs dilutè viridi marginatis… Tangara Cayanensis varia cyanocephalos. » Ibid., p. 62, pl. 4, fig. 2.
  1. C’est, d’après Desmarets, la femelle du Tangara organiste.
  2. Tanagra tricolor L. [Note de Wikisource : dans cet article sont confondues deux espèces, le calliste à tête verte et le calliste à tête bleue, respectivement classés actuellement Tangara seledon Statius Müller et Tangara cyanocephala Statius Müller].