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II.Le pinson brun[1].

Il est remarquable par sa couleur brune et par son bec jaunâtre ; mais cette couleur brune n’est point uniforme, elle est moins foncée sur la partie antérieure, et participe du cendré et du noirâtre sur la partie postérieure : cette variété a les ailes noires comme la précédente, les pieds de même couleur et la queue fourchue. Les Suédois lui donnent le nom de riska, dit M. Linnæus.

III.Le pinson brun huppé[2].

Sa huppe est couleur de feu, et c’est le trait caractéristique qui le distingue de la variété précédente. M. Linnæus disait, en 1746, qu’il se trouvait en Nortlande, c’est-à-dire dans la partie septentrionale de la Suède ; mais douze ans après il a cru le reconnaître dans la linotte noire de Klein, et il a dit en général qu’il se trouvait en Europe.

IV.Le pinson blanc[3].

Il est fort rare, selon Schwenckfeld, et ne diffère que par la couleur de notre pinson ordinaire. Gessner atteste qu’on avait vu un pinson dont le plumage était entièrement blanc.

V.Le pinson à collier[4].

Il a le sommet de la tête blanc et un collier de la même couleur : cet oiseau a été pris dans les bois, aux environs de Kotzna.


  1. « Fringilla fusca, rostro flavicante. » Linnæus, Faun. Suec., no 204. — « Fringilla flavirostris fusca, etc. » Linn., Sys. nat., édit. X, g. 98, sp. 21, p. 182. — « Fringilla fusca. » Brisson, t. III, p. 154.
  2. « Fringilla fusca, cristâ flammeâ. » Linnæus, Faun. Suec., no 201. — « Fringilla flammeâ fuscâ, etc. » Linn., Syst. nat., édit. X, g. 98, sp. 20, p. 182. » — « Luteola nigra, schwarzer zeilig. » Schwenckfeld, Av. Siles., p. 297. — « Linaria seu luteola nigra Schwenckfeldi, schwarzer henfling. » Klein, Ordo Avium, p. 93, no V.
  3. « Fringilla candida, weisse fincke, weisse buch-fincke. » Scwenckfeld, Av. Siles., p. 262. — Gessner, de Avibus, p. 387. — Brisson, t. III, p. 154.
  4. « Fringilla torquata, ringel-finch. » Schwenckfeld, Av. Sil., p. 262. — Brisson, t. III, page 155.