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de tous les oiseaux d’Amérique auquel il a le plus de rapport, je veux dire du maia, pour qu’on doive lui donner un nom différent. En effet, ses proportions ne sont point du tout les mêmes, car, quoiqu’il soit un peu plus grand, ses ailes et sa queue sont un peu plus courtes, et son bec est tout aussi court ; d’ailleurs son plumage est différent et a beaucoup moins d’éclat.

Le maian a tout le dessus du corps d’un marron rougeâtre ; la poitrine et tout le dessous du corps d’un noirâtre presque uniforme, cependant un peu moins foncé sous la queue ; le bec couleur de plomb ; une espèce de coqueluchon gris clair qui couvre la tête et tombe jusqu’au bas du cou : les couvertures inférieures des ailes sont de la couleur de ce coqueluchon, et les pieds couleur de chair.

Le maian de M. Brisson diffère de celui-ci en ce qu’il a la poitrine d’un brun clair, quelques-unes des premières pennes des ailes bordées de blanc, le bec et les pieds gris, etc. ; ces différences sont trop sensibles pour n’être regardées que comme de simples variétés de descriptions surtout si l’on fait attention à l’exactitude scrupuleuse des descripteurs.