la femelle était d’un cendré brun, avec une légère teinte de bleu sur la partie inférieure du corps seulement ; il paraît que c’est une variété du climat dans laquelle ni le mâle ni la femelle n’ont de marque rouge au-dessous des yeux, et cela explique pourquoi les cordons bleus sont si communs. Au reste, celui-ci est un oiseau fort vif. M. Edwards remarque que son bec est semblable à celui du chardonneret ; il ne dit rien de son chant, n’ayant pas eu occasion de l’entendre.
Le bengali est de la grosseur du sizerin ; sa longueur totale est de quatre pouces neuf lignes ; son bec de quatre lignes, sa queue de deux pouces ; elle est étagée et composée de douze pennes ; le vol est de six à sept pouces.
LE BENGALI BRUN[1]
Le brun est en effet la couleur dominante de cet oiseau[NdÉ 1] ; mais il est plus foncé sous le ventre, et mêlé à l’endroit de la poitrine de blanchâtre dans quelques individus, et de rougeâtre dans d’autres. Tous les mâles ont quelques-unes des couvertures supérieures des ailes terminées par un point blanc, ce qui produit une moucheture fort apparente ; mais elle est propre au mâle, car la femelle est d’un brun uniforme et sans taches : tous deux ont le bec rougeâtre et les pieds d’un jaune clair.
Le bengali est à peu près de la taille du roitelet : sa longueur totale est de trois pouces trois quarts, son bec de quatre lignes, son vol d’environ six pouces et demi, et sa queue d’un bon pouce.
LE BENGALI PIQUETÉ[2]
De tous les bengalis que j’ai vus, celui[NdÉ 2] qui était le plus moucheté l’était sur tout le dessous du corps, sur les couvertures supérieures de la
- ↑ Passer fuscus gutture et pectore sordide albido mixtis ; rectricibus alarum superioribus albo punctu’atis ; rectricibus nigricantibus… Bengalus fuscus », le bengali brun. Brisson, t. III, p. 205. — On l’appelle aussi bengali brun tigré ; d’autres, bengali proprement dit.
- ↑ Passer supernè fuscus, rubro obscuro admixto, infernè obscurè ruber ; tectricibus alarum et caudæ superioribus, pectore et lateribus, albo punctulatis ; rectricibus nigris… Bengalus punctulatus », le bengali piqueté. Brisson, t. III, p. 206. — « Fringilla rectricibus purpureis, medietate posticâ atris. Amandava. » Linnæus, Syst. nat., édit. X, g. 98, sp. 11. — Je crois que le vrai nom est amadavad : on lui donne encore celui de bengali tigré.
