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pennes des ailes du même cendré, bordées extérieurement d’un orangé vif ; le ventre et le dessous de la queue d’un blanc sale, avec des taches peu apparentes de jaunâtre et de noirâtre ; le bec et les pieds de couleur plombée. Les ailes vont presque jusqu’au milieu de la longueur de la queue, qui est fourchue.

L’habesch est plus gros que notre linotte ; il a aussi le corps plus plein et il chante joliment : c’est un oiseau de passage, mais M. Bruce ignore sa marche, et il assure que dans le cours de ses voyages il ne l’a point vu ailleurs qu’à Tripoli, en Syrie.