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L’oiseau dont il s’agit ici est plus petit que la perdrix grise ; il a l’iris jaune, le bec noir, la gorge blanche et deux bandes de la même couleur qui vont de la base du bec jusque derrière la tête, en passant sur les yeux ; il a aussi quelques taches blanches au haut du cou ; le dessous du corps est jaunâtre rayé de noir, et le dessus d’un brun tirant au roux, à peu près comme dans la perdrix rouge, mais bigarré de noir ; cet oiseau a la queue courte comme toutes les perdrix ; il se trouve non seulement dans la Nouvelle-Angleterre, mais encore à la Jamaïque, quoique ces deux climats soient différents.

M. Albin en a nourri assez longtemps avec du blé et du chènevis[1].


  1. Albin, t. Ier, p. 25.