en même raison que le temps de la période est au prolongement du refroidissement, on aura 25 : 144 725 : : 7 283 1625 : 42 044 18125. Ainsi, le temps dont la chaleur de Jupiter a prolongé le refroidissement de ce satellite a été de 42 044 ans 52 jours, tandis que la chaleur du soleil ne l’a prolongé que de 2 ans 252 jours ; d’où l’on voit en ajoutant ces deux temps à celui de la période de 7 283 ans 233 jours, que ç’a été dans l’année 49 331 de la formation des planètes, c’est-à-dire il y a 25 501 ans que ce second satellite de Jupiter a pu être refroidi au point de la température actuelle de la terre.
Le moment où la chaleur envoyée par Jupiter a été égale à la chaleur propre de ce satellite s’est trouvé au 2 421 terme environ de l’écoulement du temps de cette première période de 7 283 ans 233 jours, qui, multipliés par 291 ans 126 jours, nombre des années de chaque terme de cette période, donnent 638 ans 67 jours. Ainsi, ça été dès l’année 639 de la formation des planètes que la chaleur envoyée par Jupiter à son second satellite s’est trouvée égale à sa chaleur propre.
Dès lors on voit que la chaleur propre de ce satellite a toujours été au-dessous de celle que lui envoyait Jupiter dès l’année 639 de la formation des planètes ; on doit donc évaluer, comme nous l’avons fait pour le premier satellite, la température dont il a joui, et dont il jouira pour la suite.
Or, Jupiter ayant d’abord envoyé à ce satellite, dans le temps de l’incandescence, une chaleur 15 473 fois 23 plus grande que celle du soleil, lui envoyait encore, à la fin de la première période de 7 283 ans 1625 une chaleur 14 960 fois 3150 plus grande que celle du soleil, parce que la chaleur propre de Jupiter n’avait encore diminué que de 25 à 24 423. Et au bout d’une seconde période de 7 283 ans 1625, c’est-à-dire après la déperdition de la chaleur propre du satellite jusqu’au point extrême de 125 de la chaleur actuelle de la terre, Jupiter envoyait encore à ce satellite une chaleur 14 447 fois plus grande que celle du soleil, parce que la chaleur propre de Jupiter n’avait encore diminué que de 24 423 à 23 823.
En suivant la même marche, on voit que la chaleur de Jupiter, qui d’abord était 25, et qui décroît constamment de 1923 par chaque période de 7 283 ans 1625, diminue par conséquent sur ce satellite de 513 à peu près pendant chacune de ces périodes ; en sorte qu’après 26 12 périodes environ, cette chaleur envoyée par Jupiter au satellite sera à très peu près encore 1 350 fois plus grande que la chaleur qu’il reçoit du soleil.
Mais comme la chaleur du soleil sur Jupiter et sur ses satellites est à celle du soleil sur la terre à peu près : : 1 : 27, et que la chaleur de la terre est 50 fois plus grande que celle qu’elle reçoit actuellement du soleil, il s’ensuit qu’il faut diviser par 27 cette quantité 1 350 pour avoir une chaleur égale à celle que le soleil envoie sur la terre ; et cette dernière chaleur étant de la chaleur actuelle du globe terrestre, il en résulte qu’au bout de 26 12 périodes de 7 283 ans 1625 chacune, c’est-à-dire au bout de 193 016 ans 1125 la chaleur que Jupiter enverra à ce satellite sera égale à la chaleur actuelle de la terre, et que n’ayant plus de chaleur propre, il jouira néanmoins d’une température égale à celle dont jouit aujourd’hui la terre dans l’année 193 017 de la formation des planètes.
Et de même que cette chaleur envoyée par Jupiter prolongera de beaucoup le refroidissement de ce satellite au point de la température actuelle de la terre, elle le prolongera de même pendant 26 autres périodes 12 pour arriver au point extrême de 125 de la chaleur actuelle du globe de la terre ; en sorte que ce ne sera que dans l’année 386 034 de la formation des planètes que ce satellite sera refroidi à de la température actuelle de la terre.
Il en est de même de l’estimation de la chaleur du soleil, relativement à la compensation qu’elle a faite et fera à la diminution de la température du satellite. Il est certain qu’à ne considérer que la déperdition de la chaleur propre du satellite, cette chaleur du soleil n’aurait fait compensation, dans le temps de l’incandescence, que de 256761250 et qu’à la