point en 240 358 ans. Et en ne considérant d’abord que la compensation faite par la chaleur du soleil sur cette grosse planète, nous verrons que la chaleur qu’elle reçoit du soleil est à celle qu’en reçoit la terre : : 100 : 2 704 ou : : 25 : 676. Dès lors la compensation que fera la chaleur du soleil lorsque Jupiter sera refroidi à la température actuelle de la terre, au lieu d’être 150, ne sera que 2567650, et dans le temps de son incandescence cette compensation n’a été que 256761250 : ajoutant ces deux termes de compensation du premier et du dernier temps de cette première période de 240 358 ans, on aura 6506761250, qui multipliés par 12 12, moitié de la somme de tous les termes, donnent 81256761250 ou 12 136761250 pour la compensation totale qu’a faite et que fera la chaleur du soleil pendant cette première période de 240 358 ans. Et comme la perte totale de la chaleur propre est à la compensation totale en même raison que le temps de la période est au prolongement du refroidissement, on aura 25 : 12 136761250 : : 240 358 : 93 ans environ. Ainsi le temps dans la chaleur du soleil prolongera le refroidissement de Jupiter, ne sera que de 93 ans environ pour la première période de 240 358 ans ; d’où l’on voit que ce sera dans l’année 240 451 de la formation des planètes, c’est-à-dire dans 165 619 ans, que le globe de Jupiter sera refroidi au point de la température actuelle du globe de la terre.
Dans la seconde période la compensation étant au commencement 2567650, sera à la fin 62567650 ; en ajoutant ces termes, on aura 65067650, qui multipliés par 12 12, moitié de la somme de tous les termes, donnent 812567650 ou 12 1367650 pour la compensation totale par la chaleur du soleil pendant cette seconde période. Et comme la perte de la chaleur propre est à la compensation en même raison que le temps de la période est au prolongement du refroidissement, on aura 25 : 121367650 : : 240 358 : 2 311 ans environ. Ainsi le temps dont la chaleur du soleil prolongera le refroidissement de Jupiter, n’étant que de 93 ans dans la première période, sera de 2 311 ans, pour la seconde période de 240 358 ans.
Le moment où la chaleur du soleil se trouvera égale à la chaleur propre de cette planète est si éloigné, qu’il n’arrivera pas dans cette seconde période, ni même dans la troisième, quoiqu’elles soient chacune de 240 358 ans ; en sorte qu’au bout de 721 074 ans, la chaleur propre de Jupiter sera encore plus grande que celle qu’il reçoit du soleil.
Car dans la troisième période, la compensation étant au commencement 62567650, elle sera à la fin de cette même troisième période 23 7767650, ce qui démontre qu’à la fin de cette troisième période où la chaleur de Jupiter ne sera que 1625 de la chaleur actuelle de la terre, elle sera néanmoins de près de moitié plus forte que celle du soleil ; en sorte que ce ne sera que dans la quatrième période où le moment entre l’égalité de la chaleur du soleil et celle de la chaleur propre de Jupiter, se trouvera au par 2 102625, terme de l’écoulement du temps dans cette quatrième période, qui, multiplié par 9 614 825, nombre des années de chaque terme de ces périodes de 240 358 ans, donne 19 228 ans environ, lesquels ajoutés aux 721 074 ans des trois périodes précédentes, font en tout 740 302 ans ; d’où l’on voit que ce ne sera que dans ce temps prodigieusement éloigné, que la chaleur du soleil sur Jupiter se trouvera égale à sa chaleur propre.
Le refroidissement de cette grosse planète sera donc prolongé, par la chaleur du soleil, de 93 ans pour la première période, et de 2 311 ans pour la seconde. Ajoutant ces deux nombres d’années aux 480 716 des deux premières périodes, on aura 483 120 ans ; d’où il