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Dans une note, à la fin du mémoire, Brémontier fait l’éloge de Peychan qui a dirigé sous ses ordres à lui, a-t-il bien soin d’ajouler, les essais de serais à la Tesle. Nous savons, pour ces essais, la part de succès qui revient à chacun d’eux.

Par la suite, le fameux ingi^-nieur modifia ses procédés de fixation Cl SCS estimations. Il avait dû reconnaître l’efficacité supérieure des couvertures de ramilles, le s)-stèrae de Peychan, II l’a même implici- tement déclaré dans des procès- ver baux officiels de tournée {1795 et 179S), où il constate la bonne venue des semis de la Tesle. Dans ces documents, bien qu’il ne précise pas l’âge de ces jeunes bois, la sur- face qu’il leur attribue (36 hectares, alors que de lySyà [791 on par- courut eu tout une centaine) montre qu’il ne peut avoir en vue que les semis &its par Peychan avec convcnure en 1791. Aussi adopta-t- il résolument ce procédé.

Ainsi, dans son quatrième mémoire du 20 pluviôse an Xii (10 février 1S03) relatif aux dunes des côtes rie la Manche et de la mer du Nord, il prescrit le mode d’ext-cution suivant pour Ic-s semis : établir un cordon haut de 8 à 10 mètres, au bord de la mer, au niveau des plus hautes marées, ou au pied des monticules à fixer, lorsqu’un apport de sable est à craindre; à l’abri de ce cordon, semer à la pelle sans préparation sur les parties planes, à raison de 5 â 6 Kg. de graines de pin et 4 à 6 décagrammes de graines de genèl par arpent {^7* , 50") ; sur les pentes ou les parties balayées par le vent, semer sous couverture de branchages, ceux-ci étant maintenus par des gaules placées paral- lèlement à I" les unes des autres et retenues elles-mêmes par des pi- quets à crochet. II évalue à 39’""- le prix de la plantation d’un arpent en louffes de gourbet espacées de o’"30, y compris la confection de 20" de clayonnage, ^à 98’’’ gole prix de l’ensemencement sous couverture d’un arpent, y compris encore 20" de clayonnage : ce prix de 98’’- 50 devant baisser à jp^’- , lorsque, au bout de quelques années les samis antérieurs fourniront les broussailles nécessaires. Dansée même mémoire, Bré- montier donne le tableau suivant, récapitulant les eadmaiions relatives à toutes les dunes de France :


Entre l’embouchure île VV.S- caut el celle de la Seine. .

En Ire l’embouchure de la Seine cl celle de la Gi- ronde, compris les isics. .

Eolre l’embouchure de la Gi- roode e[ lesOoatlèresd’Es-


Surface eu lieues de


Surface en hectares


Mourant de la dépense


Produits présumés


75


35 ’555 20400 113887


1030000 900000

SOOOOOO


550 o«> 450000 4000000


Tolaux


.


■59342


fi 930000


5000000