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un mot, qu’il suffit de nommer et qui n’a pas besoin d’autre éloge, M. Alexandre de Laborde ; j’avais donné à ce généreux citoyen communication du plan que j’ai formé d’un voyage autour du monde, ayant simultanément pour objet les découvertes, le commerce et la civilisation. C’était à la veille de cette heureuse révolution qui vient de régénérer la France, en la plaçant dans une attitude imposante, pacifique et forte que ne peut manquer de suivre une longue carrière de prospérité et de gloire.

Voici les termes dans lesquels l’invitation de M. de Laborde était exprimée ; je demande la permission de les consigner ici :

« À l’ouverture des chambres, qui amène dans la capitale les principales notabilités du pays, je pourrai faire connaître votre utile entreprise, et faire sentir combien il serait convenable et glorieux à la France de la seconder. En attendant, veuillez me compter au nombre de vos souscripteurs. Je désirerais vivement, monsieur, qu’il vous fût possible de faire un petit voyage à Paris : je crois que cette course serait très-utile à vos projets ; et, dans tous les cas, je serais fort heureux de pouvoir contribuer à vous rendre agréable le séjour de la capitale. »

C’était le 19 juillet que cette invitation m’était adressée, si la France offrait alors à mon expédi-