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Notre-Dame & ſuivant les rues des foſſés Saint Bernard & Saint Victor juſqu’à la place de Fourcy ; de là tournant au levant par l’Eſtrapade en coupant la rue Saint Jacques & ſuivant les rues qui mènent au Luxembourg, j’ai été gagner la rue de Tournon, & de là je me ſuis rendu par Saint Sulpice au carrefour de la rue de Grenelle & de la rue du Bac, voiſin de la nouvelle fontaine ; d’où tournant au nord je ſuis venu gagner par le Pont-Royal la ligne du ſecond nivellement, que j’ai coupée en ſuivant la façade des Tuileries pour aller couper enſuite la ligne du troiſième nivellement, & pouſſer au nord juſqu’à l’hôtel de Pontchartrain après avoir paſſé par la butte Saint Roch.

J’ai tracé ſur le même plan général une ligne dont les contours marquent la plus haute partie du terrein, au delà de laquelle les eaux des ruiſſeaux coulent en s’éloignant de la rivière, & dans la partie qui eſt au nord de la rivière, vont tomber dans le nouvel égoût, ſans lequel elles n’auroient qu’un écoulement très-difficile.

Les figures du troiſième plan donnent une idée d’une partie des réſultats de ces nivellemens.

Elles repréſentent la coupe de la ville de Paris depuis l’Obſervatoire juſqu’à la porte Saint Martin, dont la direction forme une ligne aſſez droite, comme le fait voir le plan des rues compriſes dans cette ligne, lequel eſt placé au bas de la figure.

Au deſſus de ce plan eſt la coupe du terrein ayant pour baſe inférieure la ligne du ſol de la rivière, au plus profond de ſon lit ſous l’arche du milieu du Pont-Royal ; la différence de cette ligne à la hauteur du raiz de chauſſée de l’Obſervatoire a été déterminée par mes opérations, & c’eſt ſur cette dernière hauteur que je me ſuis réglé en obſervant ; mais pour me faire entendre plus facilement, je ne parlerai ici que de la différence priſe du lit de la rivière.

Dans cette coupe où la même échelle ſert pour les hauteurs & pour les diſtances, les différences deviennent peu ſenſibles ; c’eſt pour cela que j’ai tracé une troiſième figure,