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à la quatrième, par la cause finale[1]. Si on laisse de côté l’accident, qui est hors du domaine scientifique[2], ces quatre causes suffisent : elles se complètent l’une l’autre de façon à fournir entière satisfaction à la curiosité de l’esprit. La doctrine de la causalité, chez Aristote, est la clé de toutes les spéculations sur l’art et sur la nature ; elle résout le problème de Dieu lui-même.

  1. Physique, II. 3, 194, b 16 et suiv. (Voir la traduction et le commentaire du livre II de la Physique, par O. Hamelin, 1907, 9 et suiv.). Cf. Met., I, 3, 983 a 27.
  2. Met., E, 2, 1027 a 20.