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ritation ou de l’inflammation de tous les organes un peu importants, sauf certaines tuméfactions chroniques de parties externes, dues au vice scrofuleux ou à un principe herpétique ; dans ces cas, l’affection disparaitra en même temps que la cause qui lui a donné naissance ;

2o La fièvre hectique, quelle qu’en soit la raison, rend l’usage des eaux suspect ou même nuisible dans tous les cas avancés. Les affections fébriles en général et la disposition aux hémorrhagies actives en interdisent totalement l’emploi ;

3o La tuberculose et les affections ulcéreuses ou les abcédations d’organes importants, tel que le poumon, l’estomac, le foie, les reins, etc.

4o Les lésions organiques du cerveau, des poumons, du cœur, du foie, etc. L’action des eaux thermales est généralement peu avantageuse dans ces affections ; en revanche, dans certaines d’entre elles, elle est très nuisible, surtout dans les hypertrophies du cœur ;

5o Les indurations squirrheuses et les cancers, quel qu’en soit le siège ;

6o Les hydropisies générales, hydrothorax et l’ascite. L’œdème localisé des extrémités fait seul exception.

7o La grossesse avancée ;

8o La syphilis ;

9o L’Épilepsie.