Page:Brunetière - Honoré de Balzac, 1906.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

C’est ce qu’il a essayé de faire dire par un certain Félix Davin, dans les deux Introductions qu’il lui a sans doute à peu près dictées, en 1834 et en 1835, l’une pour ses Études de mœurs, et l’autre pour ses Études philosophiques ; on ne comprend guère que, des morceaux de cette importance, il n’ait pas tenu à les écrire lui-même. [Cf. Ch. de Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Balzac, pages 46-64, et pages 194-207.] Il faut, hélas ! en convenir : l’éloge mis à part, qui va d’ailleurs jusqu’à l’immodestie, ces deux préfaces ne sont que du galimatias tout pur, et du galimatias prétentieux. Nous ne savons plus aujourd’hui qui était Félix Davin ; et, en vérité, nous n’éprouvons, à lire ses Introductions, aucun désir de le connaître davantage, ni lui, ni les romans que je trouve catalogués sous son nom dans les répertoires : Une Fille naturelle, ou l’Histoire d’un suicide. Mais trouverons-nous Balzac lui-même beaucoup plus clair, dans ce passage capital d’une de ses lettres à madame Hanska ?

« Les Études de mœurs représenteront tous les effets sociaux sans que ni une situation de