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DE PHILIPPE

ce ton de Maurin que parce que le directeur du journal vous le demandait.

Sur le coup, Philippe était blessé. Il lui restait encore quelques-unes de ces susceptibilités qu’il n’avait pas eu l’occasion d’émousser, et il répondit d’un trait :

– Il y a quatre ans que je ne l’ai vu. Je lui laisse mes articles à l’administration ou par la poste…

Mais Philippe était désarçonné, et justement sur un point où il ne se sentait pas coupable. La photo ne lui rappelait plus Claire maintenant. Il était fatigué, il voulait tout abandonner, et ce fut avec l’ennui d’une leçon apprise et récitée vingt fois qu’il entama ses excuses et ses explications.