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duiſit juſques à deux iſles, l’une nommee la Monne l’autre le Momuſque ; eſquelles ils ne voulurent point mettre pied à terre, d'autant que par le raport de ceux qui les cognoiſſoient, elles eſtoienr infructueuſes & deſertes. Partant paſſans outre, s’en allerent reprendre la terre de ſainct Dominique, environ à trente cinq ou quarante lieuës de là, qu’ils arriverenr un matin à l’emboucheure de la riviere dudit lieu, cuidans y faire quelque bonne rencontre : dont ſe voyans privez, s’en allerenr en une iſle appellee la Couue & fainct Iean de Porterique environ a dix-huict ou vingt lieues de ladite riviere, en laquelle ils