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& le prioyent d’en donner la charge à quelque homme en qui il prendrait cõfiance. Neãtmoins cela ne le peut abbatre de ſa première réſolution ; ains s’y confirma de plus en plus : les aſſeurãt toutesfois que ce ſerait pour le dernier voyage qu’il y entreprendroit jamais (cõme il fut a la verité ; nõ toutefois en la ſignification qu’il le prenoit.) Ainſi fondé ſur ſa premiere opiniõ ſon navire preſt & acõmodé a ſon plaiſir, tant des utenciles d'icelui, que de proviſions neceſſaires pour ledit voyage, partit de la riviere de Seudre pres ledict Marennes, au mois de Mars de l'an 1570 avec un autre navire faiſant le meſme voia-.