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GWENDOLINE

croyances, en un temps où il y avait grand courage de leur part à l’oser, et ne devons-nous pas, au contraire, leur être reconnaissants d’avoir tenté, les premiers, de faire communier la foule à la religion des Renaissances universelles et éternelles.

C’est aux jeunes hommes d’aujourd’hui qu’il appartient d’aller d’un pas plus libre et plus dégagé vers la gloire. À cette heure, le drame wagnérien est partout acclamé et son triomphe est définitif. La bataille n’est déjà plus là, elle s’engage nettement sur un tout autre terrain, et c’est l’avenir de la musique française qui maintenant est en jeu. Ayons confiance en notre nouvelle et forte génération et remercions Emmanuel Chabrier et Catulle Mendès d’avoir aidé par leur bravoure à l’évolution nécessaire qui s’accomplit. Constatons aussi la cruauté impitoyable et idiote des choses. Ne peut-on donc jamais atteindre le but souhaité, et ne sera-t-il jamais permis à aucun être d’accomplir entièrement l’œuvre de sa vie ? Après les années de luttes et de peines, Chabrier, en la légitime espérance des temps meilleurs, est frappé du mal affreux qui anéantit sa pensée et laisse inachevé le drame lyrique qui l’eût mené à la gloire en ajoutant à l’honneur de la musique française. Je me plais à l’évoquer tel qu’il était, jadis, dans ce logis de gaieté qui fut le