françaises que l’on peut entendre à peu près
régulièrement à l’Opéra, quand celles de Wagner
ou les autres partitions étrangères, innombrables, le permettent.) Mais faire réussir sur
les planches de notre première maison d’État les
Troyens, de Berlioz ; Hulda, de César Franck :
Gwendoline, Briséis, de Chabrier ; Namouna,
de Lalo ; Thamara, de M. Bourgault-Ducoudray, par exemple, ah ! cela, vraiment, offre
trop de difficultés et mieux vaut sans doute y
renoncer
Ou patienter peut-être.
Si, au lieu de fermer d’abord la route aux drames wagnériens, on les avait accueillis, un à un, dès leur entrée dans le monde intellectuel, ils ne barreraient plus le chemin à leur tour aux drames qui les suivent et le mouvement naturel de l’art n’eût point été arrêté chez nous. Mais le mal est fait, et il n’y a qu’à essayer de le réparer. Dans trois ou quatre ans, les principaux ouvrages allemands en retard auront été joués. Après quoi, à moins de recourir à Rienzi et aux Fées, il faudra absolument compter avec la musique française, car je ne suppose pas que, dans un besoin pressant d’exotisme, on se tourne alors vers M. Mascagni ou que l’on mette en demeure M. l’abbé Perosi de composer