Dans l’observation d’une étoile, dont les dimensions apparentes ne sont jamais perceptibles, il n’est pas possible de séparer les rayons photosphériques tels que CC′ des rayons chromosphériques tels que DD′. Pour une étoile du type solaire, le flux lumineux transporté par les seconds est négligeable par rapport
Fig. 12Fig. 13 à celui que transportent les premiers, et le spectre stellaire est, comme le spectre du disque solaire, un spectre continu avec des raies noires. Mais il existe des étoiles où l’atmosphère est très étendue (fig. 13), de sorte que le spectre chromosphérique, émis par une plus large surface, peut y prendre une importance plus grande que le spectre photosphérique : dans le spectre résultant de leur superposition, certaines raies pourront apparaître comme des raies brillantes.
L’existence de raies d’émission dans le spectre d’une étoile dépend donc essentiellement de l’extension de son atmosphère,