Page:Bruchesi - Coups d'ailes, 1922.djvu/147

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Au paysan canadien


Paysan canadien, à ton immense effort,
Nous devons aujourd’hui d’être ce que nous sommes
Race qui pour grandir a méprisé la mort,
Peuple deux fois béni, peuple de gentilshommes.

Sans doute tu n’as pas parcouru l’univers ;
Le sol et le ciel bleu furent ton premier livre ;
À l’or tu préféras tes grands érables verts,
Et tu savais lutter, puisque tu savais vivre !