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I’s s’les roul’nt pas dans des étoiles
Eux autr’… Ils n’ont qu’des philosophes
Ou des ripatons éculés…
Et, les pieds nus dans leurs savates,
Ils ont toujours l’onglée aux pattes,
            Les pauv’ culs g’lés.

I’s sont des centain’ et des mille,
Sans culotte… sans domicile…
Perdus sous les cieux étoilés,
Courbés en deux… les coud’ aux hanches,
Qui vont comm’ ça, dans les nuits blanches,
            Les pauv’ culs g’lés.