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Embrass’ pour moi ma p’tit’ femm’ la Fernande
Qui fait la r’tape au coin d’lav’nu’ d’Clichy ;
Dis-y que j’l’aime et dis-y qu’a m’attende
Encor’ quèqu’ temps et j’vas êt’ affranchi.

                V’là l’Bat. d’Af. qui passe,
                Ohé ! ceux d’la classe !
                Viv’nt les Pantinois
        Qui vont s’tirer dans quéqu’s mois ;
                À nous les gonzesses,
                Vivent nos ménesses !
                On les retrouv’ra
        Quand la classe partira.


Surtout dis y qu’a s’fass’ pas foute au poste,
Qu’a s’piqu’ pas l’nez, qu’a s’fass’ pas d’mauvais sang
Et qu’a m’envoy’ quèqu’ fois des timbres-poste,
Pour me payer des figu’ et du pain blanc.

                V’là l’Bat. d’Af. qui passe,
                Ohé ! ceux d’la classe !
                Viv’nt les Pantinois
        Qui vont s’tirer dans quéqu’s mois ;
                À nous les gonzesses,
                Vivent nos ménesses !
                On les retrouv’ra
        Quand la classe partira.