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Des deux Mondes le fer se forgeait sans relâche
__________Sous tes marteaux-pilons ;
À leur bruit les métiers, non moins fiers de leur tâche,
__________Répondaient : nous filons.

C’était, dans tout l’Empire, une énorme ruée
__________Qui défiait la peur,
Des chantiers, des volcans portaient dans la nuée
__________Ton âme en leur vapeur.

Et bien plus que ce rush, plus que cette âme neuve
__________En ses bouillants transports,
Allemagne, on aimait ton passé, ton beau fleuve
__________Roulant entre ses bords,

Les blonds cheveux et les yeux verts de ses Ondines
__________Et le mouvant tableau
Des pampres suspendus en festons aux ruines
__________Se mirant dans son eau.

On t’aimait pour les chants et pour les harmonies,
__________Voix d’en Haut, d’Au delà,
Que l’art d’un Beethoven ou d’un Bach le génie
__________Aux humains révéla.

Et tes vieilles cités, les villes de la Hanse,
__________Dont le front brille encor
D’un reflet de leur gloire et de leur opulence,
__________Cerclé d’un bandeau d’or ;



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