Si l’on ajoute à cela les divergences d’expression rencontrées même chez
les chimistes français, divergences qui sont en dehors des questions étudiées ici, on voit à quelles difficultés se heurte, pour son travail, le correcteur consciencieux.
Pour ajouter un simple exemple, on peut rappeler que le mode de désignation de la position des groupements substitués dans le noyau aromatique est soumis à des variations nombreuses :
Ainsi la pyrocatéchine est écrite :
Par Weil :
par Carré :
par Moureu :
(1)
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(2)
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On trouve encore souvent les indices placés en dehors des groupements, alignés sans parenthèse et avec un point de rapport entre eux :
acide naphtolsulfonique
Enfin, les groupements sont parfois répétés en dehors de la formule[1] :
14. Les chiffres supérieurs et les chiffres inférieurs se collent sans espace aux lettres qu’ils accompagnent.
15. Les lettres minuscules et les lettres supérieures représentant des quantités déterminées ou inconnues se composent en italique :
Pour obtenir un excès de chlore susceptible de se dégager, il faut qu’il y ait plus d’atomes d’oxygène que d’atomes de manganèse, et que, par suite, on ait . On a alors la formule :
Pour que cette formule ait une signification, il faut :
- ↑ Traité de Bernthsen, 1900, p. 369.