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10. Dans les deux cas qui précèdent, les mots à suivre sont détachés du texte de l’article par un blanc proportionnel à la justification ou au format du livre et à l’interlignage du texte, mais qui ne peut que rarement être inférieur à la valeur d’une ligne de texte.

11. Exceptionnellement, et pour gagner une place absolument nécessaire, les mots à suivre se composent dans la dernière ligne du texte, si cette ligne se termine par des cadrats, et à 2 ou 3 cadratins de la fin de la justification :

— Et qui est cet « ami inconnu » qui nous prévient ?
demande Roger.
xxxx — Pourquoi s’adresse-t-il à moi ? s’étonna Josette.
xxxx Autant de questions qui, pour le moment, demeuraient
sans réponse. (À suivre.)

12. Le mot fin est l’opposé du mot suite : il signifie que le texte donné constitue la dernière partie des articles, des récits ou des descriptions précédemment parus.

13. Toutes les règles précédemment énumérées pour la composition, la place ou le mode d’emploi du mot suite s’appliquent à l’expression fin.


XIII

TABLEAUX


1. De manière générale, les tableaux sont des compositions formées de colonnes de largeurs ou, plutôt, de justifications diverses suivant l’importance du texte ou des chiffres devant entrer dans chacune d’elles.
xxxx Les colonnes sont séparées entre elles par des filets verticaux ou horizontaux, dont l’œil et le type varient avec la place qu’ils occupent et la fonction qui leur est assignée.
xxxx L’ensemble est le plus souvent enfermé dans un cadre.

2. Quand la composition des tableaux est entièrement entourée de filets, le tableau est dit tableau fermé ; au contraire, on appelle tableau ouvert le tableau, dont le haut, et les côtés seuls, à l’exclusion du bas, sont enserrés par un filet.