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indiquer des endroits où le texte est mutilé, soit pour marquer des transpositions de mots ou de vers, soit encore pour signaler des additions ou des passages sur lesquels on veut appeler particulièrement l’attention du lecteur. Quelquefois aussi, il n’a d’autre objet que de séparer certains mots[1]. »


III

PIED-DE-MOUCHE


Le pied-de-mouche, dont la forme présente une vague analogie avec celle « d’une petite girouette »[2], est aujourd’hui fort rarement utilisé.
xxxx Autrefois, on s’en « servait surtout dans les livres de droit et d’église, soit pour marquer un renvoi, soit pour signaler une remarque détachée du corps de l’ouvrage » ; il ne se rencontre plus maintenant que comme « point de repère » et pour appeler l’attention.

Le pied-de-mouche n’est jamais suivi du point d’abréviation ; il se compose précédé et suivi de l’espace forte de la ligne où il se rencontre,


IV

PARAGRAPHE


Un des signes les plus fréquemment employés on typographie, le paragraphe (§) tire sa dénomination de la fonction qui lui est assignée.
xxxx Au sens littéraire du mot, le paragraphe est une « section de prose ou de vers, indiquée… dans l’écriture par un intervalle laissé en blanc, quelquefois aussi par le signe § ». Ici encore, par un abus facile à expliquer, l’usage a donné au signe le nom de la chose même.
xxxx Le paragraphe est, au nombre des subdivisions, le titre qui vient après le chapitre, la section, l’article. Il est particulièrement employé dans les ouvrages didactiques, littéraires ou scientifiques, dans les travaux de jurisprudence, etc.

1. Pendant longtemps le signe du paragraphe, bien qu’il ne soit nul-

  1. D’après Larousse. — En diplomatique.
  2. D’après Larousse.