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21. Lorsqu’un nombre plus ou moins considérable d’accolades se suivent sur une ligne verticale, elles doivent être séparées par une interligne forte ou par un blanc convenable, variant de 2 points à 6 points, suivant l’importance des accolades elles-mêmes.

« Au sujet de cette ligne, dit Frey, on remarquera qu’elle produit confusion complète lorsque les diverses accolades ne sont pas séparées l’une de l’autre, entre leurs extrémités, par 2 à 6 points de blanc selon leur longueur, parce que ces extrémités réunies immédiatement figurent un véritable angle ou centre d’accolade, de sorte qu’elles ne présentent plus qu’une seule ligne continue plus qu’insignifiante. »

22. L’accolade, placée horizontalement, remplace dans un tableau le filet devant réunir en un total général l’ensemble de plusieurs colonnes d’opérations : elle se met alors la partie concave tournée vers le tableau :

  440,50 875,35 454,65  
354,75 952,45 115,45
245,25 635,25 635,25

23. Sous une addition marginale, sans fonction bien déterminée, l’accolade ne remplit plus qu’un simple rôle d’ornement ; son emploi à ce titre est fréquent dans les manchettes des pièces et circulaires officielles. La partie concave de l’accolade est tournée vers le texte de la manchette.

24. On fait un fréquent usage de l’accolade horizontale dans la composition des tableaux généalogiques ; mais, au lieu d’embrasser la totalité du texte, l’accolade ne s’étend que jusqu’aux filets ou tirets verticaux destinés à indiquer la descendance ou la filiation d’un auteur commun.

25. Le texte donné par une généalogie et à comprendre sous une accolade est parfois d’étendue inégale, par rapport au signe indiquant la filiation ou descendance. Pour obvier à l’aspect disgracieux d’une accolade embrassant un texte inégal, on se sert d’accolade brisée, c’est-à-dire à branches d’inégale longueur.


II

ASTÉRISQUE


L’astérisque, ou étoile, est un signe en forme d’étoile (d’où la deuxième dénomination), que l’on utilise pour divers usages, en l’accompagnant ou non de parenthèses.