Mais il y a lieu de conserver les guillemets initial et final si une partie seulement de la citation est composée en italique :
Notre ambassadeur écrit qu’« il a été victime du mouvement populaire et semble avoir menacé au lieu de punir ; on l’a prévenu ».
17. Une première citation en italique appelant une deuxième citation également en italique, cette deuxième citation prend le guillemet ouvert et fermé :
Morla écrit à Védel, de Cadix, le 18 août : Vous nous disculperez sur notre manque de foi ; vous ne direz point à votre souverain que « notre manque de foi tient au sien qui exposait la division du général Dupont a été taillée en pièces ». Ces vérités sont indiscutables.
18. On met entre guillemets un titre d’ouvrage, de fable, de journal, etc., que l’on tient ou que des raisons obligent à conserver en italique au milieu d’un texte en italique :
Voltaire, dans ses Remarques sur « Cinna », ne manque pas de critiquer ce vers.
19. Une citation en vers au cours d’un texte en prose se compose en caractère d’un corps inférieur à celui du texte et ne prend pas de guillemet, sauf si le texte lui-même est guillemeté :
Corneille a dit dans Pompée :
20. Dans un ouvrage soigné en prose, reproduisant un grand nombre de documents importants, de lettres ou de pièces historiques, etc., les citations se composent en caractère d’un corps inférieur à celui du texte et ne prennent pas de guillemet.
Elles se séparent, par un blanc égal au moins à une ligne de texte, du texte qui les précède ainsi que de celui qui les suit. Le blanc placé avant la citation est toutefois de 2 à 3 points environ plus faible que celui placé après elle.
21. Au cours de ces documents, une deuxième citation prend le guillemet initial et final ; et une troisième citation, au cours de la deuxième, est guillemetée à chaque ligne.