Les abréviations des termes du système métrique, exprimées en lettres bas de casse, sont, d’après la nomenclature légale, suivies du point abréviatif.
Ce point disparaît lorsque l’abréviation elle-même est suivie d’un chiffre qui en modifie la signification ou terminée, et aussi constituée, par une lettre de langue étrangère, grecque généralement :
ou lorsque les lettres abréviatives employées sont des supérieures :
Le tableau des abréviations de ces termes, ainsi que les règles qui les régissent ont été exposés au chapitre Nombres, auquel on peut se reporter[1].
39. Les expressions pour cent, pour mille, s’abrègent de différentes manières, lorsqu’il n’est pas nécessaire de les composer en toutes lettres.
Sous les réserves données précédemment, au chapitre Nombres, il est aussi convenable d’écrire :
pour 1.000, p. 1.000,
que :
0/00 ou ‰,
mais on ne saurait accepter :
p. 0/0, p. 0/00,
pour %, pour ‰,
p. %, p. ‰,
abréviations qui comportent une répétition absolument superflue, la barre de fraction étant considérée comme représentant, à elle seule, l’abréviation courante du mot pour[2].
Le compositeur doit éviter avec soin une inversion dans l’emploi des chiffres supérieurs et inférieurs :
qui constitue une absurdité.