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qu’on pouvait en tirer ; l’usage en fut alors réduit aux seuls caractères d’affiches pour lesquels elle est encore utilisée.

Après maintes discussions, après de nombreux essais de casses de dispositions diverses, une Commission conseilla l’adoption d’une casse en une seule pièce, utilisée déjà par certaines Maisons, et comportant une classification identique des lettres et des signes[1].

La case actuelle — dite casse Parisienne, que le compositeur, dans son langage imagé, qualifie du nom de boîte — est une boîte rectangulaire, d’une seule pièce, plus longue que large, plate et découverte ; d’une hauteur moyenne de 0m,04, elle est divisée en deux parties principales comprenant des compartiments inégaux appelés cassetins, dont les divisions ont une hauteur inférieure de 3 à 4 millimètres à l’assemblage constituant le cadre ; le fond est généralement garni d’un papier très résistant[2].

CASSE PARISIENNE

a) La partie supérieure, que l’on désigne encore par le terme de « haut de casse », est plus spécialement réservée aux majuscules (grandes capitales), aux signes divers, aux lettres supérieures et aux lettres accentuées.

  1. Si nos souvenirs sont exacts, cette Commission, composée de MM. Bonaventure, Claye et Serrière, fut constituée en 1857.
  2. En 1857, le Nouveau Manuel complet de Typographie reconnaissait déjà que « les casses modernes ne valent pas les anciennes sous le rapport de la solidité et de la justesse dans l’assemblage ». Il faut dire que le mal est allé s’aggravant. Les fabricants étrangers paraissent apporter plus de soins à la construction de ce matériel typographique que les constructeurs français.