avec cette indication de vente et de millésime :
Chez les libraires
1000 — 700-60
Enfin E. Leclerc signale les « chiffres financiers », petits chiffres romains composés en italique, dont la différence avec les grands résulte simplement du changement de l’i en j et du v en u (uiij = 8).
§2. — Énumération des règles
On écrit en grandes capitales (chiffres romains) :
58. Les millésimes placés sur le frontispice de certains ouvrages, particulièrement les ouvrages de luxe ou les ouvrages littéraires (cet usage tend d’ailleurs de plus en plus à disparaître) :
Les différentes parties du millésime sont généralement séparées par une espace moyenne.
59. Les années du calendrier républicain :
Le 25 fructidor an III ;
La République fut virtuellement renversée le 18 brumaire an VIII.
La plupart des auteurs — Th. Lefevre, A. Tassis, Daupeley-Gouverneur, E. Leclerc, L. Chollet — recommandent expressément[1] ou acceptent implicitement[2] dans ce cas l’emploi de la grande capitale.
Nous n’avons rien rencontré dans Fournier, dans V. Breton, non plus que dans A. Muller qui pût faire présager du sentiment de ces écrivains.
E. Desormes recommande de « composer en petites capitales les années du calendrier républicain », sans donner d’ailleurs les raisons de cette divergence d’opinion avec la majorité des auteurs. — En cette matière, E. Desormes est d’accord avec l’Imprimerie Nationale, dont les productions comportent généralement l’emploi des petites capitales.