ou en chiffres supérieurs et inférieurs, soit du corps, soit parangonnés » :
d) L’usage paraît s’être établi général d’écrire
avec la lettre d’abréviation e (supérieure romaine) ou, suivant les cas, es (supérieures), lorsqu’il s’agit de travaux topographiques :
Le Service géographique de l’Armée vient de faire paraître une nouvelle édition de la carte de France au 1/20.000e.
e) Aucun nombre exprimé en chiffres ne peut figurer à l’extrémité de la justification si la désignation, métrique ou autre, qui l’accompagne figure au début de la ligne suivante, ou réciproquement :
Durant tout le cours du deuxième semestre de l’année 1918, la direction a distribué avec sa générosité ordinaire 5.231 tickets, contre 4.250 l’année précédente.
1° Pour remédier aux inconvénients qui résultent parfois de cette règle, l’usage admet à la rigueur l’emploi des abréviations des termes du système métrique : fr., m., kg., etc., au lieu de leur expression en toutes lettres :
Au mois de novembre 1918, le prix marchand des 100 kg. atteignit le chiffre fort élevé et inconnu jusqu’alors de 100 fr., non compris les droits de douane…
2° On peut également modifier, lorsque cela est possible, l’espacement, soit en chassant, soit, au contraire, en gagnant.
3° Enfin, on a également recours, si les chiffres sont d’une certaine étendue, c’est-à-dire d’un ordre élevé, à l’artifice suivant :
Afin de ne pas séparer les nombres des termes qui les déterminent et pour éviter une division ou un espacement défectueux, l’usage s’est établi pour les nombres d’une certaine longueur — tous les auteurs sont d’accord sur ce point — d’exprimer en lettres, au milieu du nombre, la désignation quantitative d’une partie, et pour l’autre fraction de suivre les règles ordinaires :
En septembre 1918, les dépenses s’élevaient à 92 milliards 250.325.000 francs, avec une progression de 1.250 millions par mois.
À elle seule, pour son entretien l’armée exigeait 700 millions 250.000 francs par mois.