a) Comme les autres termes du système métrique, le mot francs est composé au long, lorsque le chiffre qu’il accompagne n’est pas fractionnaire, autrement dit ne comporte pas de centimes :
Le mot franc s’abrège fr., lorsque le nombre qu’il dénomme comprend des décimales :
Presque toutes les imprimeries emploient, pour cette abréviation, les lettres bas de casse ; très peu font usage, et encore dans des cas exceptionnels (par exemple les indications d’opérations à effectuer ou les colonnes de tableaux), des supérieures.
Exceptionnellement, dans les travaux où le mot francs se trouve fréquemment répété, quelques auteurs estiment qu’il est loisible d’employer l’abréviation fr., « même quand le nombre de francs ne contient pas de fractions » :
cette dérogation, qui n’est qu’un pis-aller, ne saurait être tolérée dans les ouvrages soignés, pour lesquels la marche typographique doit être rigoureusement classique.
L’abréviation fr. après un nombre entier ne peut en effet être admise dans un texte courant ; de manière générale, on ne l’utilise d’ailleurs que dans le cas où l’expression numérale, se trouvant d’abord écrite en toutes lettres dans la phrase, est répétée immédiatement après en chiffres et entre parenthèses :
… sur la mise à prix de deux cent cinquante francs (250 fr.) le mètre carré…
Le mode d’abréviation en supérieures du terme francs n’est pas d’ailleurs très régulier ; certaines Maisons conservent — et cela, à notre avis, devrait être une obligation — à ce mot, dans tous les cas, son abréviation normale : fr. ; d’autres, sans raison plausible, emploient indifféremment, et aussi en même temps — et c’est une faute — f. ou fr. :
b) Des deux termes des sous-multiples du franc, l’un, les décimes.