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les pronoms personnels, les pronoms et adjectifs possessifs, lorsqu’ils désignent Dieu ou déterminent et suppléent des objets lui appartenant ;

Dieu Très-Haut, nous intercédons auprès de Vous…

À l’instar de cette coutume, certains auteurs prétendent écrire avec une grande capitale nombre de noms dans des ouvrages spéciaux. Ainsi dans un ouvrage sur la féodalité un littérateur utilisera une grande capitale pour les mots roi, reine, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier et tous autres de même valeur. En cette matière la flatterie ou la passion politique ou religieuse est toujours mauvaise conseillère et il est bon de prendre garde même à ses suggestions les plus anodines.

11. Les noms déterminatifs sous lesquels on désigne l’Esprit-Saint, la sainte Trinité, la vierge Marie et la plupart des saints :

la Mère de Dieu,xxxxxxxxxx le Précurseur.

12. Les noms de nombre de fêtes religieuses modernes :

Pâques, Pentecôte, Toussaint,
Ascension, Noël, Assomption,


alors que les désignations des fêtes religieuses païennes sont considérées de plus en plus comme noms communs et s’écrivent avec une lettre bas de casse :

lupercales, matronales, terminales,
ambarvales, saturnales, quirinales.

13. Les noms des divinités païennes désignées nommément, c’est-à-dire sous leur nom particulier :

Mars, Jupiter, Vénus,
Apollon, Mercure, Vulcain,
les Grâces, les Parques, Saturne


noms propres


Il est de règle ou d’usage de mettre une grande capitale :

14. À la lettre initiale de tous les noms propres : noms, prénoms,