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en 9, on emploie le 7 ou le 6 pour les notes ; avec une composition en corps 8, le corps 6 est d’usage fréquent pour les notes.

2. Les notes sont isolées du texte par un blanc ordinairement de la valeur d’une ligne de texte, plus, le cas échéant, la différence de hauteur des notes par rapport à la hauteur la plus approximative du texte, afin qu’au tirage le registre des pieds de page corresponde exactement.

3. La séparation du texte et des notes a lieu également à l’aide d’un filet maigre de longueur égale à celle de la justification, ou encore d’un filet maigre de 4 à 5 cicéros, ou plus, suivant la justification (généralement le quart de celle-ci), placé au début de la ligne.

4. Le blanc placé au-dessus du filet doit être très légèrement inférieur — 2 points au plus — au blanc placé au-dessous, c’est-à-dire du côté des notes. L’ensemble des blancs et du filet équivaut à une ligne de texte régulière plus la différence des notes au texte.

5. Lorsque la place de l’appel de note dans le texte ne permet pas d’intercaler au bas de la page le texte entier d’une note fort longue, l’excédent de la note est reporté à la page suivante.

La coupure de la note a lieu alors, s’il est possible, en deux fractions égales, particulièrement si les deux parties se trouvent placées sur des pages en regard l’une de l’autre.

Au cas où cette disposition est irréalisable, la partie la plus longue sera de préférence dans la page où se rencontre l’appel de note.

6. Les notes portant sur deux pages sont coupées au milieu d’une phrase, en modifiant au besoin la longueur de l’une ou de l’autre fraction de la note pour éviter de couper à un point.

7. Une modification de coupure des deux fractions d’une note s’impose également si à la coupure se terminant en ligne creuse et par un deux points (:) font suite une citation ou des vers.

8. Une note doit toujours être précédée en tête de page d’au moins 2 lignes de texte, à moins qu’elle ne tombe en fin de chapitre, au dernier mot de l’alinéa, ou qu’il n’y ait impossibilité matérielle à raison d’un grand nombre de notes trop rapprochées.

Si en raison de leur multiplicité dans une même ligne toutes les notes ne tiennent pas dans la page où elles sont appelées, on recourt à l’artifice